Ô amour ! Je te vois avec un oeil
Venir vers nous et le temps te presse
Tombent nos murailles d’orgueil
Dévoilant leur fragilité et leur faiblesse
Fleurissent les âmes longtemps sans feuilles
Et se réveillent les corps de leurs ivresses
Passent les longues années de notre deuil
Se taisent ,à ta venue ,nos cries de détresse
Renaît l’espoir d’atteindre le seuil
D’un rêve qui s’éloignait des lieux et sans cesse
Eclaire le titre d’un beau recueil
Poèmes raffinés de toute finesse
Soudain ! je lis avec mon autre œil
Des dires maudits et des mots qui blessent
Des voies sataniques me sifflent à l’oreille
La mauvaise nouvelle que tu me laisses
Un froid mortel montant des orteils
Une chaleur au cœur en forte baisse
Place aux sons du triste Ney
Apres les cuivres des grandes kermesses
Sûrement pas elle la fille du bey
Ni moi le fils du pauvre ‘ Kenness’ (balayeur)
Morad ( no_blesse)